We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

Almanach

by Blondy Brownie

/
  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    Purchasable with gift card

      €7 EUR  or more

     

  • Record/Vinyl + Digital Album

    White vinyl l.e.
    Perpetual calendar with pictures of all the guests by Olivier Donnet

    Salvatore Adamo
    Philippe Katerine
    Blick Bassy
    John McEntire
    O. Olivier Marguerit
    Jesse D. Vernon & Philippe Sirop
    Antoine Wielemans
    Carl, Castus
    Stéphane Daubersy
    Lucas Chauvière, Tommy Desmedt, Boris Gronemberger, Manou Milon
    Vinz
    Yvano De Biasio
    Tim Clijsters

    Includes unlimited streaming of Almanach via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    ships out within 6 days

      €15 EUR or more 

     

  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    Perpetual calendar with pictures of all the guests by Olivier Donnet

    Salvatore Adamo
    Philippe Katerine
    Blick Bassy
    John McEntire
    O. Olivier Marguerit
    Jesse D. Vernon & Philippe Sirop
    Antoine Wielemans
    Carl, Castus
    Stéphane Daubersy
    Lucas Chauvière, Tommy Desmedt, Boris Gronemberger, Manou Milon
    Vinz
    Yvano De Biasio
    Tim Clijsters

    Includes unlimited streaming of Almanach via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    ships out within 6 days

      €8 EUR or more 

     

1.
La fille aux yeux d’or, les infortunes De la vertu , de la vertu Les nuits difficiles, les nuits blanches Tout ce j’aimais, l’orgie, les lois De l’attraction, de l’attraction La chair et le diable, de sang froid Moi et lui, tendre est la nuit L’étranger En moins bien, coeur de chien Le château de la lettre codée La fin de la nuit, la goutte d’or Fort comme la mort, fort comme la mort Le sexe des anges et celui des Géomètres Essais au sud de nulle part Regarde les lumières Mon amour, le chemin du serpent
2.
ça ne tient à rien c'est comme sauter avant de nager dans le vide te dire beaucoup de mots d'amours les plus courageux les plus ambitieux t'en dire autant d'infiniment immenses et quand au bout tu n'en pourras plus du tout tu finiras dans mes bras à l'évidence, toi aussi tu voudras me dire beaucoup de mots d'amours les plus courageux les plus ambitieux m'en dire autant d'infiniment immenses et quand au bout je n'en pourrai plus du tout je finirai dans tes bras et en silence, allongés, nous partirons si vrais que l'on pouvait nous imaginer dans un champ sous les soupirs d'un ciel éthéré sous le vent doux de l'été on pouvait rouler dans le champ sous les soupirs du ciel éthéré sous les doigts de l'herbe floue sous le cours du temps qui paressait me dire beaucoup de mots d'amours les plus courageux les plus ambitieux m'en dire autant d'infiniment immenses et quand au bout je n'en pourrai plus du tout je finirai dans tes bras et en silence, allongés, nous resterons ça ne tient à rien c'est comme sauter avant de nager dans le vide
3.
le premier jour voler ta voix prendre tes mots et m'en aller dans les détours je rêve, de plage et d'océan en me plongeant dans le noir, celui des géants je courrais sans vouloir arrêter le temps en revenant sur mes pas, je t'ai vu de dos et debout derrière toi grandissait le vent je rêve, de plage et d'océan au premier jour s'élevaient les chants sons des sirènes qui alors se sont approchées du rivage, une à une, elles sont arrivées là devant toi, étendues sur le sable chaud et leurs airs inventés volaient lentement mon rêve, de plage et d'océan mais quand l'orage se lève au second jour ta voix s'en va et sans un mot je te voyais pas à pas t’éloigner quand la conscience me réveille, quand à ses côtés l'étendue du silence ne peut consoler quand cette absence me réveille, quand à mes côtés j'ai besoin de quelqu'un pour recommencer sans un mot mon rêve, de plage et d'océan le dernier jour qui pourra enfin rester ?
4.
Tiri le tende, giri la chiave, chiudo gli scuri, e poi spengo tutto. E nel silenzio, dimenticare tutto . E giorno, e notte, non lo so più Oh dio! Vedi, rimaniamo solo noi. E i nostri cuori che battono tanto forte Oh dio! Sai, non c’è più niente. Né il male né il bene esistono più Soli al mondo come bambini, il primo giorno, ti ricordi ancora? Questa ragazza che rideva nella luce che amavi, che volevi, e poi l’ hai punita. Oh dio! Vedi, rimaniamo solo noi. E i nostri cuori che battono tanto forte Oh dio! Sai, non c’è più niente. Né il male né il bene esistono più Ni le bien Ni le mal Né il male né il bene esistono più Ni le bien, ni le mal
5.
un matin, hier frôlant la lumière les nuages avaient changé et voilà que tu étais couché dans le ciel étirant tes ailes au-dessus des nuits passées en bas ce matin tu es venu pour de vrai visiter nos rêves avant que s'envole le printemps quand tout disparaît en nous tu pourrais raconter où va le vent sans toi si l'on m'avait dit que tu t'en irais que soudain tout finirait quand se lève le matin renverser la nuit chasser dans l'oubli ces moments à traverser sans toi
6.
Regardez-la, elle suppure,  elle suppure, la pauvre! Regardez-la, elle suppure, Oh que j’aime la montrer aux autres Qu’ils y gouttent tous un peu, qu'ils y gouttent, c’est tout ce que je demande Quand elle fait mine de s'endormir, je l’arrose d’essence Elle est belle ma plaie vive et palpitante Je m’endors à sa lumière que mes amis reconnaissent au loin Ils font de grands arcs de cercle pour éviter son halo C’est bon de se sentir intime avec des fantômes Je la traine dans les ruelles lui trouver un reflet qui lui sied Pour la tromper la décoller de mes pores Mes amis s’en écarte, leur coup d’œil s’y baigne puis se glace Regardez-la, elle suppure, elle suppure, la pauvre La retourner sans cesse jamais ne lui laisse une seconde de répit, violacée et à vif L’agacer avec le bout d’un bâton ou d’un bic Le ciel en charpie, des bouts se détache et glissent sur la ville Parle seule, nue, de plus en plus aux vitrines Tard dans la nuit j’observe ce qui grouille sous vos plis
7.
Ça fait bientôt des mois, j’entends parler de toi Et que grandit en moi lentement ton mystère Ton mystère Ce je-ne-sais-quoi, comme un pressentiment Quand le vent se lève juste avant la tempête La tempête Entre nous pas de sang, de fluide Ni vraiment de lien, aucune chaîne que ne vise une loi Mais l’émoi depuis la confession à la révélation Éveille le soupçon d’un étrange avenir à venir Mais sans avoir jamais appris Ce prénom que l’on te donnait Oui j’en venais à redouter Pouvoir un jour nous reconnaître Des voyelles, des consonnes qui se dérobent Et rien qui ne me laisse deviner Ni l’éclat d’une voix, ni l’éclair D’une photographie noir et blanche On devine une silhouette à demi endormie Et de loin une main Mais sans avoir jamais appris ce prénom que l’on te donnait Et à force d’imaginer mille visages et plus encore Oui j’en venais à redouter Pouvoir un jour nous reconnaître A vrai dire, ne crois pas que ça pouvait durer Tu le sauras bientôt, toute chose a une fin et enfin Un jour qui se termine Des cris et des soupirs Rien que je n’imagine et déjà on se dit Que sans avoir jamais appris ce prénom que l’on te donnait Mais qu’à force de regarder mille visages Que prendrait le temps à venir dessiner ton regard Un jour arriverait où toutes ces questions sans réponses Ne pourraient être retrouvées
8.
Retourner dans la forêt où la lumière disparait s'élancer dans ses fonds brumeux Chercher l'ombre et ne jamais se défier de ses sujets qui pourtant nous suivent des yeux Là les renards aux aguets protègent des rôdeurs après le temps le plus aventureux Les loups n'oublieront jamais qu'elle est leur mère et je sais nous y disparaitrons comme eux Contourner les pièges et la peur meurt encore un peu En-dessous des feuilles qui traînent il y a des voix qui m'appellent et quand j'entends des pas Je crie au loup, tu m'entraînes ta course est folle et je peine à te suivre à travers bois Où es-tu quand je t'appelle je suis perdue et à peine à l'abri je sens qu'on me voit Où es-tu quand je t'appelle un souffle épais m'ensorcelle et je m'évanouis de là Retourner dans la forêt où la lumière disparait s'élancer dans ses fonds brumeux Les loups n'oublieront jamais qu'elle est leur mère et je sais nous y disparaitrons comme eux Contourner les pièges et la peur meurt encore un peu
9.
huit heures du matin, dehors le froid et le décor comme tous les autres matins sur la route, le parcours mon corps connaît par coeur et je vais comme si de rien tout autour, la course est folle et dans leurs costumes, pressés les gens marchent sans voir que plus rien n'est comme hier je peux sentir le vent la peur et le néant huit heures du matin la porte claque, tu t'en vas dans la foule qui te dévore ta forme disparaît tu ne te retournes pas le silence me revient et à nous deux enfin on finira sûrement par retrouver la paix je ne sais plus la dernière fois que je l'avais à la dérobée parfois je te regarde bien et dans chacun de tes gestes se révèlent les tournures les faux airs empruntés de poupée que tu voudrais devenir exactement à l'image de celles que je croise tous les jours aux regards vides charmants interchangeables âmes modèles sans histoires sur moi, je sens le tir croisé de leurs yeux et à chaque fois je ressens une joie sourde et diffuse qui explose à l'intérieur puis irradie lentement non, je ne les connais pas ils ont toute sorte d'âges et d'allures mais pourtant ces hommages impurs pourvu que jamais ne cessent leurs brûlures oh, je te revois encore courir dans la maison tous les jeux que nous avions comme tu étais légère serrée contre moi riant sous tes cheveux blonds ton amour et tes poèmes un jour se sont tirés avec tes 15 ans ton visage est un miroir où je peux contempler le déclin de notre histoire dans la nuit, quand je m'endors c'est le sourire aux lèvres car je sais bien que demain ces promesses d'aventures me rapprochent de l'heure où je pourrai enfin
10.
attendre que tombe la nuit l'éclat, le bruit, la couleur mon coeur en mouvement étire à l'infini le temps et tout parait si lent avant de revoir grandir l'ombre au bout du couloir là, les yeux fermés, je l'attends dans l'espace où je m'égare toujours redouter le temps passé passé mais le silence a eu raison la nuit, les peurs, l'horizon mon coeur en mouvement répète à l'infini le temps et tout parait si lent attendre, j'ai tant attendu si loin que je ne sais plus mon coeur en mouvement inverse à l'infini le temps et tout parait si lent avant de le voir arriver au bout du couloir là, les yeux fermés je l'attends
11.
je ne suis plus là où j'avais laissé le feu s'envoler de ma voix blessé par mes mots, mes choix et ce que j'ai caché tu restais là sans avoir le droit de te retourner j'allais contre nous loin devant laissant sans espoir et sans ménagement l'hiver nous échapper le temps se glace et le ciel est blanc qui recouvre tout et nos pas sur le chemin le temps se glace et demain je ne suis plus là où je t'ai laissé le vide m'appelait et déjà sur moi l'ouragan passait et je m'étais cachée je restais là sans avoir l'envie de me retourner ma voix revenait pas à pas laissant sans espoir et sans ménagement nos airs nous échapper le temps se glace et le ciel est blanc qui recouvre tout et nos pas sur le chemin le temps se glace et demain
12.
Je suis seul La petite balle qui fait « ping » Ne fait plus jamais « pong » Je lis du Stephen King J’écoute Louis Armstrong Je suis seul C’est pas vraiment Sing Sing Mais les heures sont longues Heureusement que mon lemming Veut bien jouer au mah-jong Je suis seul Tout seul Toi, tu fais du jogging sur la baie d’Along Ou peut-être bien du shopping Dans les rues de Hong Kong Mais moi je suis seul Je m’adonne au zapping à la télévision Tiens, voilà Deng Xiaoping Dans les bras de Suzie Wong- J’suis seul J’suis seul Un coup dans le Wyoming Un coup sur le Mekong Un coup je te vois en string Dans la main de King Kong J’suis seul J’suis seul Je suis seul Tout seul J’avais mis mon smoking Pour chanter my love song Mais la star du casting N’a pas pris son avion Et moi j’suis seul La petite balle qui fait « ping » Ne fait plus jamais « pong » J’suis sonné sur le ring Et toujours pas de gong Je suis seul Tout seul J’ai plus de rime en « ing » J’suis seul Tout seul J’ai fini ma chant-song La petite balle qui fait « ping » Ne fait plus jamais « pong » Ping Pong

about

It's a perpetual musical calendar with wonderful guests.

credits

released November 24, 2017

Aurélie Muller, Catherine De Biasio, O. Olivier Marguerit, John McEntire, Tim Clijsters, Philippe Katerine, Antoine Wielemans, Carl, Castus, Stéphane Daubersy, Lucas Chauvière, Boris Gronemberger, Manou Milon, Tommy Desmedt, Léo Campbell, Blick Bassy, Jesse D. Vernon, Philippe Sirop, Yvano De Biasio, Vinz, Salvatore Adamo.
Mix : Lucas Chauvière
Mastering : Biduloscope
© Olivier Donnet

license

all rights reserved

tags

about

Blondy Brownie Brussels, Belgium

Blondy Brownie is a Belgian band composed of Aurélie Muller, mainly on bass and vocals, Catherine De Biasio, mainly on keyboards and vocals, and a guest. They use their compositions to create links between their influences, their French language, and other horizons. They always take the opportunity to collaborate with artists they are fans of. ... more

contact / help

Contact Blondy Brownie

Streaming and
Download help

Shipping and returns

Report this album or account

Blondy Brownie recommends:

If you like Blondy Brownie, you may also like: